e son vrai nom Marie ARAGOU, MARISSOU est une personne qui, par sa bonhomie et ses traits d'esprit, a fait l'admiration de Carlos GARDEL lors de sa visite à TOULOUSE en 1933 à tel point qu'elle est devenue "MARISSOU la formidable". Une grande amitié liait MARISSOU à sa cousine germaine Berthe GARDES, la mère du chanteur.
MARISSOU était issue d'une famille de commerçants d'
ALBI, sa ville natale. Ses parents François ARAGOU et Rose CAMARÈS fondèrent en
1873 le commerce familial qui a fonctionné pendant près de 50 ans. Dans cet
article, nous vous proposons de suivre l'activité de cette famille et de
retrouver les lieux d' ALBI où ces personnes ont vécu et exercé leur
profession.
1- MARIAGE DE FRANÇOIS ARAGOU ET ROSE CAMARÈS
Le 23 avril 1855, à la mairie d 'ALBI, François Joseph
ARAGOU, tailleur d'habits, 27 ans, domicilié rue Sainte Cécile à ALBI prend
pour épouse Rose Hélène Cunégonde CAMARÈS, 19 ans, sans profession,
fille de Mathieu CAMARÈS, maçon, domicilié à ALBI quartier de la Porte Neuve.
Ce couple aura trois enfants : Albert Joseph Mathieu, né en 1857, Alodie
Rose Hélène Marie, (la future MARISSOU) née en 1862, et Joseph Camille
Fernand né en 1871.
(Les prénoms usuels sont indiqués en caractères gras).
Rose CAMARÈS exercera plus tard la profession de
modiste, tout comme sa sœur Hélène CAMARÈS, la mère de Berthe GARDES.
Le 9 juin 1873, après 18 années de mariage et par acte
notarial dont nous reproduisons les termes :
"Joseph François ARAGOU et son épouse Dame Rose CAMARÈS" achètent
une "entière maison d'habitation avec cour, sise à
Albi, donnant sur la rue de la Préfecture et la rue Candeil, confrontant en
corps avec lesdites rues et les maisons de Madame Veuve LAROQUE, née
JORDAIN, et de SULISSE peintre".
Les
maisons d' ALBI n'ayant pas de numéro en 1873, pour définir la position de la
maison acquise par Joseph François ARAGOU et son épouse, le notaire a
tout simplement mentionné le nom des propriétaires des maisons voisines dans
l'acte de vente .
Extrait de l'acte de vente de la maison d'habitation acquise par Joseph François ARAGOU (Archives Départementales du Tarn) |
La rue de la Préfecture comptant une vingtaine de
maisons, nous avons eu recours à deux documents d'archives pour localiser la
position la maison acquise par les époux ARAGOU et retrouver le numéro qui lui
a été attribué par la suite.
1- Acte
de décès de Sophie Anne Victoire JOURDAIN, Veuve LARROQUE
La veuve LARROQUE, (née Sophie Anne Victoire JOURDAIN) qui est
mentionnée dans l'acte de vente de la maison achetée par Joseph François ARAGOU
est décédée à ALBI le 31 Octobre 1885, à son domicile, rue de la Préfecture, comme
l'indique son acte de décès reproduit ci-dessus. On peut lire que les témoins
qui ont signé au bas du document sont deux voisins : Guillaume MAURAND,
conducteur principal des Ponts et Chaussées en retraite et Malo MARTY,
marchand épicier.
2- Recensement
d' ALBI de 1886, rue de la Préfecture
Pour une explication plus claire, 5 rectangles de
couleur rouge et 4 cercles de couleur bleue figurent sur la reproduction du
recensement d' ALBI de 1886, rue de la Préfecture, présentée ci-après.
Dans le rectangle rouge numéro 1 on lit à la première
ligne :
1 1 1 (Ces trois
chiffres signifient : Maison N°1, Famille N°1, habitant N°1)
LAROCQUE Joséphine Noémie, 39 ans,
Française, Minotière.
Joséphine Noémie LARROQUE (au lieu de LAROCQUE) est la fille de Sophie
Anne Victoire JOURDAIN, veuve LARROQUE décédée l'année précédente.
Le rectangle rouge Numéro 2 indique:
2 4 (maison N°1, Famille N°2, habitant N°4)
MAURAND,
Guillaume, 72 ans, Français, Conducteur
des Ponts et Chaussées en retraite
Rectangle rouge N°3
:
2 3 7
(maison N°2, Famille N°3,
habitant N°7 )
MARTY Malo 40 ans Épicier
.
Guillaume MAURAND et Malo MARTY sont les deux voisins qui
figurent dans l'acte de décès de la veuve LARROQUE. le premier habite dans la
même maison que Noémie LARROQUE et le second qui est épicier dans la maison
suivante.
Rectangle rouge N°4. :
3 5 14 ARAGOU François Joseph 58 ans Négociant } mariés
15 CAMARÈS Rose 51 ans Modiste }
16 ARAGOU Marie 23 ans Idem fille
17 ARAGOU Camille Fernand 15 ans fils
18 DURAND Marie 42 ans domestique
La famille ARAGOU vit dans la 3ème maison de la rue,
c'est la 5ème famille recensée et elle se compose de 5 personnes en y incluant
une domestique employée par la famille.
Rectangle rouge N°5 :
4 6 19
SULISSE Constantin 47 ans Peintre }
mariés
20 PAULRY Sylvie 43 ans }
21 SULISSE Albert 21 ans Peintre
22 CHAY Veuve Paulry Catherine 84 ans Belle mère
La 4ème maison celle de Constantin SULISSE,
peintre.
(Nota : Dans la rue de la Préfecture les
maisons d'habitation sont toutes situées du même côté de la rue, car l'autre
côté est entièrement occupé par l'immeuble et le parc de la Préfecture du
Tarn).
En se basant sur les informations données dans l'acte
de vente, on peut affirmer que la maison de la famille ARAGOU, située entre
celles de Joséphine LARROQUE et de Constantin SULISSE est la 3ème maison à
partir de l'extrémité de la rue. On peut aussi en déduire que les deux
premières maisons de cette rue appartenaient à la famille LARROQUE qui était
propriétaire d'une minoterie à ALBI.
En marge de la feuille du recensement, on a rajouté
plus tard les numéros des maisons. (ces
indications sont entourées d'un cercle bleu). La maison ARAGOU porte le numéro
22.
Le recensement d' ALBI de 1896 confirme que la famille ARAGOU habite
bien au N°22 de la rue de la Préfecture qui est indiqué par un cercle rouge sur
l'image suivante.
MARISSOU habitera au N°22 de la rue de la Préfecture
jusqu'en 1935, soit pendant plus de 60 ans. Ce n'est qu'en 1936 qu'elle viendra
habiter TOULOUSE en compagnie de Charlotte GARDES, sa cousine par alliance.
Cependant elle reviendra à ALBI et habitera au N°5 de la rue Saint Clair, son
dernier domicile connu et mentionné sur son acte de décès en 1947.
Aujourd'hui la rue de la Préfecture d' ALBI a été
rebaptisée Rue Augustin MALROUX du nom d'un député du Tarn, fils de mineur et
fidèle à la pensée de Jean JAURÈS. Il fit partie des 80 députés qui ne votèrent
pas les pleins pouvoirs au Maréchal PÉTAIN en juin 1940.
Arrêté par la Gestapo le 2 mars 1943 à PARIS, Héros et
Martyr de la Résistance, Augustin MALROUX est mort en déportation le 10 avril
1945 au camp de concentration nazi de BERGEN BELSEN. La ville d' ALBI lui a
rendu hommage en donnant son nom à la rue de la Préfecture.
De nos jours l'immeuble situé 22 rue Augustin MALROUX
où MARISSOU a vécu, a gardé son caractère de maison bourgeoise avec son balcon
en fer forgé et des rangées de 5 fenêtres en façade. Au rez de chaussée se
trouve un magasin de confection. Pour l'anecdote, Antoine Alexis GALTIÉ, Préfet
du TARN, a habité dans cette maison en 1881. Elle est située à quelques mètres
de l'entrée principale de la Préfecture du TARN surmontée du drapeau tricolore,
visible à la droite de la photo suivante.
ALBI - Maison de la famille ARAGOU où a vécu MARISSOU, située 22 rue Augustin MALROUX (anciennement rue de la Préfecture).
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ACTIVITÉ DE LA FAMILLE
ARAGOU
Les recensements d' ALBI de 1886 et 1896 indiquent
que Joseph François ARAGOU exerce
la profession de négociant, tandis que son épouse Rose CAMARÈS et leur
fille MARISSOU sont modistes.
Nota : Au 19ème
siècle et dans la première moitié du 20ème siècle, les chapeaux étaient à la
mode et on distinguait deux professions bien différentes : Le chapelier
qui vendait des chapeaux fabriqués en série dans une usine ou dans son atelier
et la modiste, car c'était le plus souvent un métier de femme, qui
créait des pièces uniques destinées à sa propre clientèle.
L'Annuaire du TARN, ouvrage qui réunit des
informations à caractère officiel, industriel et commercial concernant le
département du TARN dont ALBI est le chef lieu, rapporte en 1898 l'activité de
modiste de Rose CAMARÈS, épouse ARAGOU, située "place de la
Préfecture" à ALBI, ainsi que
celle de son époux Joseph François ARAGOU qui était mercier, "rue (de)
la Préfecture" .
La succession de Joseph François ARAGOU, décédé le 12
avril 1899, mentionne que le magasin de mercerie se trouvait dans la maison où
habitait la famille ARAGOU, rue de la Préfecture à ALBI. Ce document, dont
voici deux extraits, est conservé aux
Archives Départementales du TARN.
Ce document daté du 26 mars 1900 indique que la déclaration de succession a
été faite par Louis RAMIÈRES, l'époux de MARISSOU.
Au point N°7 , il est précisé parmi les biens de
François Joseph ARAGOU :
" Une maison d'habitation, sise à ALBI, rue de la
Préfecture, y compris l'installation et le matériel propres à l'exploitation
commerciale de la Maison ARAGOU,
Revenu 1400 Francs par an."
Le magasin de mercerie était donc situé au bas de
l'immeuble appartenant à Joseph François ARAGOU au 22 rue de la Préfecture à
ALBI.
Par contre, le lieu exact concernant l'activité de
modiste de Rose CAMARÈS, épouse ARAGOU et de sa fille MARISSOU, est plus
difficile à situer car officiellement la "place de la Préfecture"
n'existe pas dans les recensements d' ALBI.
En effet, comme on peut le voir sur cette photo
aérienne, s'il y a effectivement une petite place de forme triangulaire
(indiquée en rouge) devant la Préfecture
du TARN, dans les registres de recensement, les maisons situées à cet endroit
font partie de la rue de la Préfecture d'un côté et de la rue Timbal de l'autre
côté, la façade de la Préfecture du TARN formant le troisième côté de ce
triangle tracé en rouge (voir photo).
Le fait qu'à cette époque les maisons d'ALBI ne
portaient pas de numéro et qu'il n'y avait pas de plaques de rues a été une
source de confusions. Par exemple, sur l'acte de mariage de MARISSOU, celle ci
déclare habiter "rue Mariès", alors que l'adresse mentionnée dans les
recensements est "rue de la Préfecture".
En conséquence, il n'est pas possible d'établir avec
certitude si Rose CAMARÈS et sa fille MARISSOU ont exercé leur activité de
modiste dans la même maison que le magasin de mercerie de Joseph François
ARAGOU ou dans l'une des sept autres maisons de la pseudo "place de la
Préfecture".
En 1899, à la mort de son père, MARISSOU reprend le
magasin de mercerie et continuera à exercer cette activité pendant une
vingtaine d'années.
ALBI : "place" de la Préfecture formée par la jonction des Rues TIMBAL et MALROUX (ex-rue de la PRÉFECTURE ) |
Après la mort de son époux Eugène François RAMIÈRES,
survenue en 1917, MARISSOU arrête son activité professionnelle. Le magasin
familial est cédé à Monsieur Léon RAUCOULES qui vient habiter dans le même
immeuble, 22 rue de la Préfecture, comme le montre le recensement d 'ALBI de
1921.
22 13 21
67 RAUCOULES Léon 1892 Sérénac Chef Marchand
de Confection
22 68
RAMIÈRES Marie 1862 Albi
idem s/p
69 idem François Louis 1898 Albi
fils Tourneur Mécanicien
70 idem Élise 1897 Blaye
bru s/p
En 1921, Marie RAMIÈRES, c'est à dire MARISSOU vit
avec son fils Louis François RAMIERES et Élise RAMIÈRES, sa belle fille.
l'Annuaire du TARN de 1924-1925 confirme qu'au 22 rue
de la Préfecture il y a désormais un magasin de confection tenu par Monsieur
Léon RAUCOULES.
(Sur la photo, on remarque la confusion faite entre
"rue"et "place"de la Préfecture sur la liste des magasins
de confection et le bandeau publicitaire des vêtements L.RAUCOULES).
CONFIRMATION DU MAGASIN DE MARISSOU PAR L'IMAGE
Les anciennes cartes postales d' ALBI permettent
également de retrouver l'emplacement exact de la maison et du magasin de
MARISSOU.
Le point de départ de cette recherche est une ancienne
carte postale provenant de la collection des Archives Départementales du TARN
représentée ci-après. L'implantation de supports pour les fils électriques sur
les façades des maisons permet de dater la photo dans la période 1910-1915. A
cette époque les maisons d' ALBI sont enfin numérotées.
Cette carte postale colorisée représente la rue Mariès
avec au fond la cathédrale Sainte Cécile qui est la plus grande église au monde
construite en briques et le joyau de la Cité Épiscopale d'ALBI classée par
l'UNESCO.
On peut voir sur le côté droit de la carte postale le
magasin "A LA VILLE DE PARIS" dont le nom est visible sur la partie
supérieure de la façade. Ce
magasin est situé 2 rue Mariès c'est à dire au début de cette rue. A l’extrême droite de la photo se trouve un autre
magasin portant une inscription commençant par ' 28 FLEUR" .
Le nombre 28
indique qu'il s'agit du numéro 28 rue de la Préfecture qui commence
aussi à cet endroit précis. On constate qu'à ce niveau la voie s'élargit et
forme une place, ce qui est certainement à l'origine des divergences constatées
entre "rue" et
"place" de la Préfecture.
Le magasin "la ville de PARIS" existe
toujours. C'est une
"institution albigeoise" crée en 1890.
La carte postale ancienne suivante montre ce même
magasin de fleurs, mais dans la direction opposée à la carte postale colorisée
de la rue Mariès. On peut voir à gauche la devanture du magasin avec son
inscription complète "28 FLEURS ET COURONNES MORTUAIRES 28", puis la
rue de la Préfecture et au centre la Préfecture du TARN.
Sur cette carte postale, on voit qu il y a un autre
commerce après le magasin de fleurs. Il s'agit de l'épicerie tenue en 1886 par
Malo MARTY. Mais la façade de la maison suivante n'est pas alignée à la
précédente, ce qui indique que la 3ème maison de la rue de la Préfecture, c'est
à dire celle de MARISSOU se trouve en retrait par rapport aux deux premières.
Ce détail aura de l'importance dans la suite de cet article.
Les documents d'archives confirment l'emplacement des
2 magasins cités :
1- L'annuaire du TARN de 1905 indique la présence de 2
Fleuristes à ALBI :
Sur la photo, dans la rubrique des fleuristes , on
trouve:
JAMMES
"Place" de la Préfecture
et WOLFFER , "Rue" de la Préfecture.
2- Le recensement d' ALBI de 1906 confirme le magasin de Madame JAMMES ainsi que la position des maisons.
RECENSEMENT ALBI 1906 - Rue de la Préfecture, N° 20 à 28 (les numéros des maisons sont cerclés en rouge) |
- Au numéro 28
de la rue de la Préfecture habite Héloïse JAMMES, ce qui correspond à
l'indication donnée par l'Annuaire du TARN de 1905 ainsi qu'au numéro 28
apparaissant sur la carte postale ancienne montrant le magasin de fleurs et la
Préfecture du TARN.
- Il n'y a pas
de numéro 26.
- Dans la
maison suivante, qui porte le numéro 24, habite Julie MARTY née CORNARY. C'est
la veuve de Malo MARTY, épicier, déjà cité.
- Au numéro 22
habitent Eugène RAMIÈRES, son épouse Marie ARAGOU, c'est à dire MARISSOU et
leur fils Louis RAMIÈRES. (cette maison n'apparaît pas sur la carte postale à
cause du retrait des façades)
De nos jours, les 2 magasins situés autrefois à côté
de celui de "la ville de
PARIS" n'existent plus. Les 2 maisons ont été démolies et reconstruites en
retrait comme le montre la photo suivante (source GOOGLE - septembre 2016)
Sur cette photo, une plaque bleue portant le numéro 4
est apposée sur la maison du magasin "la ville de Paris". C'est parce
que ce commerce regroupe 2 maisons numérotées 2 et 4 de la Rue Mariès. La
maison suivante est celle du magasin SFR situé 26 rue Augustin MALROUX
-ancienne rue de la Préfecture. (au lieu de 28 dans le recensement de 1906),
puis vient la maison portant le numéro 24 de la rue de la Préfecture, et enfin
la maison autrefois habitée par MARISSOU, au numéro 22, reconnaissable à son
grand balcon en fer forgé et aux rangées de 5 fenêtres de la façade.
INSCRIPTION ARAGOU SUR LE
RETRAIT DE FAÇADES
En regardant attentivement cette carte postale d'ALBI,
postée le 30 avril 1905, qui montre la partie arrière de la Préfecture du Tarn
avec à droite la rue de la Préfecture, on peut voir au fond de la rue et sur un
pan de mur l'inscription ARAGOU écrite en grandes lettres verticales. (le U est
caché par un morceau de toile).
Ce pan de mur était dû au retrait de façade au niveau
de la troisième maison de la rue de la Préfecture, qui était précisément la
maison achetée par François Joseph ARAGOU, le père de MARISSOU. Ce dernier
avait profité du retrait au niveau de sa maison pour y apposer son nom en gros
caractères.
Sur cette carte postale, on reconnaît au fond de la
rue l'imposante maison de la famille ARAGOU avec son grand bacon en fer forgé.
Voici l'état actuel du lieu où à été prise la photo de
la carte postale postée en 1905.
MARISSOU déménagea à TOULOUSE peu de temps après la
mort de son cousin Jean Marie GARDES (le"tío" Juan pour Carlos
GARDEL), survenue le 9 juillet 1935, pour habiter avec Charlotte LAURENCE,
l'épouse de ce dernier. Par la suite,
MARISSOU revint habiter à ALBI où elle décéda le 26 septembre 1947. Le registre
de succession précise qu'au jour de son décès elle avait vendu tous ses biens.
Depuis
son enfance, Marie ARAGOU, surnommée MARISSOU la formidable, a vécu dans
l'ambiance du négoce. Le contact avec la clientèle qu'elle a exercé pendant une
cinquantaine d'années a certainement développé en elle le goût de la rencontre
et du dialogue ainsi que son caractère enjoué qui ont tant impressionné Carlos
GARDEL.
Ce petit retour
dans le passé a permis de connaître sa vie de labeur et de retrouver les lieux
qu'elle a fréquentés au service des siens et des albigeois.
Georges GALOPA Ana TURÓN
(ANDOLSHEIM - FRANCE) (AZUL - ARGENTINE)
le 17 novembre 2017
LES AUTEURS REMERCIENT :
Madame GUIRAUD -CHAUMEUIL, Maire d'Albi.
Madame Michèle BARRAU-SARTRES, Conseillère municipale
déléguée aux Archives d'Albi.
Monsieur Jean LE POTTIER directeur des Archives
Départementales du Tarn.
Madame Catherine CABOT et Monsieur Angel
SANZ des Archives Municipales d'Albi.
Monsieur Robert SANZ des Archives Départementales du
Tarn.
Les services de l'État civil de la Mairie d'Albi.
Le journal "Le Tarn Libre" et plus
particulièrement Monsieur François ASTORG, journaliste.